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La notion de salut est centrale dans le christianisme : le nom même de Jésus signifie « Dieu sauve ». Or c’est là une affirmation contestée aujourd’hui. Les uns confèrent à l’homme seul le pouvoir de travailler à la réconciliation universelle. Les autres entendent vivre le tragique de l’existence sans l’assurance d’une victoire qui serait gagnée d’avance. Beaucoup relèguent comme insignifiante et nocive la question portant sur la finitude humaine, et se rabattent sur des cohérences partielles, escamotant la recherche du sens dans des rationalités à court terme. Les chrétiens eux-mêmes, interloqués devant une telle sécularisation, se replient sur la fausse gratuité d’un Dieu inutile, qui se pare du prestige du désintéressement. Il importe d’abord d’inventorier la symbolique du salut, hantée par la notion trouble de dette, et exprimée par le sacrifice : toutes choses soupçonnées par Nietzsche et Freud. La miséricorde elle-même de Dieu, au sujet de laquelle Francis Jeanson a fait des critiques impitoyables, doit être tirée au clair. C’est dire qu’il faut s’expliquer à la fois sur la justice et sur l’amour, et sur leur dialectique dans le Dessein divin. À l’origine de ces difficultés, on aperçoit les avatars du salut dans la pensée des quatre derniers siècles. À la suite du schisme oriental, la théologie latine s’est cantonnée dans une conception très pénale du rachat. La Réforme luthérienne a déclenché une sorte d’inflation du salut, qui a marqué la dogmatique. À partir de quoi s’est opérée une rationalisation progressive de cette notion, à travers l’idéalisme allemand et jusqu’à Marx. Itinéraire qui devait être éclairé, tant l’époque contemporaine en demeure influencée. Reste enfin à s’interroger sur l’Église comme signe de salut. Comment aujourd’hui, en une époque passionnée, peut-elle réunir des hommes que tout tend à séparer, voire à opposer, surtout au plan politique, et qu’elle appelle à la confession d’un même Sauveur ? En allant ainsi au fond des problèmes, par les moyens d’une analyse rigoureuse, l’auteur de « Je crois en Jésus-Christ aujourd’hui » (Prix Noël 1968) éclaire l’enjeu de la question, qui est la destinée de l’homme.