Jean-Luc venait de s'absenter de son bureau du Seuil en laissant la porte entrouverte, mais pas assez pour entendre Michel Foucault dire - devant témoins : « L'avenir, c'est lui ! » L'auteur ne nous fournit pas un manuel du bien-vivre, pas plus que Foucault ou Bourdieu ne le faisaient ; c'est Alceste (l'homme qui voulait dire le vrai) qui revient d'un monastère zen (où énoncer le vrai passe pour une imposture) pour nous révéler que « la vérité est le centre d'un monde qui n'en a plus ». Ce texte, qui ne cache pas son bonheur d'exister, s'offre à nous seulement aujourd'hui. Mais il est des avenirs qui tardent : ce sont ceux qui ne vieilliront jamais...
J.-P. B./S. C.