Pour Ségolène Royal, l'après 2007
commence au soir de sa défaite, le 6 mai,
quand elle invite ses partisans, réunis
pour la soirée électorale, à poursuivre
l'aventure. Il s'agit en fait pour le leader
socialiste de partir à la conquête d'une plus large
légitimité, par son opposition au président nouvellement
élu ; et d'une «machine politique» qui puisse la porter au
pouvoir en 2012. Un combat qui est loin d'être clos...