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« Nous vous avons privés d’ennemis ! » Cet ultime défi lancé aux démocraties par les derniers hiérarques soviétiques contenait en germe toutes les incertitudes de l’après-guerre froide. Déconcertées par leur victoire imprévue, les démocraties hésitèrent à investir l’empire du monde qui leur était dévolu et se trompèrent par deux fois de diagnostic sur leurs responsabilités à venir. En inventant l’ingérence, elles crurent leur mode de gouvernement universel, quand il était seulement universalisable. Intransigeantes dans leurs relations mutuelles, elles se voulurent tolérantes avec leurs adversaires. Comme aux origines de la bipolarité, les premières crises de l’après-guerre froide se chargèrent de détruire les illusions. Si le monde avait subi de profonds bouleversements, il n’avait pas fondamentalement changé pour autant. La pax democratica n’annonce donc ni un monde sans guerre, ni l’avènement du règne de la Loi ; tout au plus est-ce la promesse d’un ordre à peine moins imparfait que celui qu’il remplace et l’espoir d’un avenir un peu plus pacifique, un peu plus juste et donc, un peu plus stable. Cet objectif est aujourd’hui envisageable ; il n’est nullement garanti. Il suppose que la démocratie relève le défi qui lui est proposé, en acceptant de placer les forces des nations démocratiques au service des valeurs qui sont les leurs.