Que les croyants et les athées de toutes confessions se rassurent, ce livre n'a pas la moindre prétention de s'immiscer dans un débat théologique ou si peu.
Il ne s'agit là que de quelques morceaux d'histoires où l'on se glisse par effraction dans les pas d'une poignée de personnages atypiques et désabusés à la recherche de réponses sans doute inaccessibles.
Recueil bilingue de 25 nouvelles, « Ùn hé ancu detta a messa » se revendique comme un objet hybride du même sang que son prédécesseur, Les rêveurs des deux tours. On y croise un peintre ravagé par le regret, quelques mineurs en quête de Justice, des guerriers aussi blasés que désespérés qui savent qu'ils ont déjà perdu et toutes sortes de rêveurs - encore une fois - en quête de beaux songes par-delà le miroir des mensonges.
« Ùn hé ancu detta a messa » se veut aussi un cri d'amour à la langue corse. Un cri parmi tant d'autres pour témoigner que la messe n'est pas encore dite et que tout reste encore possible.