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Au cœur du désastre de l’été 1940, alors que huit millions de Français se débandent sur les routes de l’Exode et que plus d’un million de prisonniers prennent le chemin de l’Allemagne, surgit une campagne d’opinion tout à fait inattendue : celle de la réforme de l’enseignement. Outre la négociation permanente avec le vainqueur, refonder l’éducation constitue en effet la priorité absolue d’un gouvernement de revanche, provisoirement installé dans les grands hôtels de Vichy. À ce titre, avant même les juifs, les communistes et les francs-maçons – dont on peut supposer, dès l’abord, qu’ils seront les victimes expiatoires du régime –, ce sont les instituteurs et plus globalement l’École de la République qui se voient accusés de porter une responsabilité majeure dans la défaite militaire du pays. Nul étonnement donc à ce que les six ministres successifs de l’Éducation du maréchal Pétain se soient employés, entre 1940 et 1944, à mener à bien, sans le paravent d’une intervention allemande, une œuvre d’acculturation du système scolaire français. C’était sans compter sur les résistances qu’ont su opposer la grande majorité des enseignants français à ce projet destructeur des acquis séculaires de la démocratie républicaine.