Si la politique sexuelle est aujourd'hui le champ de bataille politique
par excellence, pour la théologie comme plus largement pour nos
sociétés, c'est précisément que s'y pose la question suivante : peut-on
penser la démocratie sans fin, c'est-à-dire sans fondement, fût-il
naturel ?
On mesure ici l'importance de la théologie queer d'Elizabeth Stuart,
qu'on va découvrir en France grâce au travail de Stéphane
Lavignotte. L'enjeu n'est autre, à rebours du refus répété de la
modernité, que la possibilité d'une théologie démocratique.
(extrait de la préface d'Éric Fassin)