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Pendant 100 années, la Guyane française fut l'exutoire pour les flétris de la société. Soucieux d'épuration sociale, Napoléon III suggéra, en 1854, de choisir, comme lieu d'expiation, cette vague possession d'Amérique du Sud. Le 17 juin 1938, le président Daladier mettra fin à la « transportation » en réalité, l'institution perdurera jusqu'en 1953, date des derniers rapatriements. Il fallut près d'un siècle à la colonie pénitentiaire, pour digérer les 52 000 exclus à la casaque rayée, au nombre desquels furent : Dreyfus, les compagnons de Bonnot, Duez, Papillon et Seznec, l'innocent de « Royale ». Un siècle d'administration pénitentiaire, au terme duquel un constat d'échec. Le passif : des cicatrices encore visibles dans le paysage, et des traumatismes dans les consciences… « Vision du bagne » se propose, au travers de documents d'archives inédits, de témoignages pathétiques, 200 photos d'époque et de reportages signés Albert Londres, Marius Larique, Henri Danjou, Alexis Danan, de retracer l'histoire d'une forme d'enfermement qui, de Saint-Martin-de-Ré à Saint-Laurent-du-Maroni, va souiller la Guyane de sa macule infamante. Ainsi, méditerons-nous cette réflexion du forçat Arthur Roques : « Les pénitenciers de la Guyane sont un vaste abattoir de chair humaine. La vie que les fonctionnaires y mènent, est un mystère impénétrable pour le grand public de France, et celle que l'on nous force de mener un long martyre ». Mais du temps a passé, la végétation tentaculaire a formé une gangue, et semble vouloir enfouir tous les signes de turpitude ; il ne reste plus - aux îles du Salut - que le plaisir d'une délicieuse promenade romantique sous les alizés ; et, peut-être, verrons-nous sur la « Grande Terre », à Saint-Laurent-du-Maroni, le camp de la transportation, réhabilité en agréable club de vacances… sans barreaux. Le bagne, une nouvelle impulsion touristique pour la France équinoxiale, pourquoi pas ? « Vision du bagne », un passionnant voyage dans les flammes de la Guyane.